🇨🇠Or, Liberté et Fédéralisme : le Modèle Suisse est-il trop exemplaire pour durer?
Il existe un pays au cœur de l’Europe qui coche discrètement toutes les cases d’un modèle politico-économique stable, libre et pérenne. Ce pays, c’est la Suisse.
Une monnaie historiquement adossée à l’or
Jusqu’en 1999, le franc suisse était partiellement couvert par l’or. Cette ancre métallique incarnait une culture monétaire fondée sur la stabilité, la prudence et la méfiance envers l’inflation et les politiques centralisées. Même après la fin de l’obligation légale, l’or reste aujourd’hui une part significative des réserves de la BNS. Ce lien historique n’est pas anodin : il exprime une vision où la monnaie doit rester au service du peuple, non d’un pouvoir central ou d’intérêts hors-sol.
🗳️ La subsidiarité en acte
En Suisse, les décisions sont prises au plus proche du citoyen. Communes, cantons et Confédération agissent selon un principe clair : ce qui peut être fait localement ne doit pas être centralisé. Cela crée une démocratie directe d’une efficacité rare, où les votations populaires façonnent les grandes orientations nationales. Une gifle douce mais ferme aux technocraties centralisées qui étouffent la responsabilité individuelle.
Fédéralisme et milice : la liberté armée
La Confédération helvétique repose sur un fédéralisme réel. Chaque canton garde ses spécificités fiscales, culturelles, linguistiques. L’État n’est pas un Léviathan, mais un arbitre minimal. Quant aux politiciens, beaucoup exercent leur fonction à temps partiel, selon le modèle de la milice. Moins de carrière, plus de devoir. Moins d’ambition, plus de service.
Neutralité et fiscalité modeste : les fruits d’un État humble
La neutralité suisse n’est pas un repli, mais une posture de paix. Et parce que l’État se veut discret et efficace, l’impôt y reste modéré. Il ne s’agit pas de financiariser la société, mais de préserver ses bases réelles : travail, épargne, transmission.
Un modèle jalousé et attaqué ?
Ce modèle cohérent dérange. Il contredit frontalement les tendances actuelles de l’Union européenne : inflation orchestrée, centralisation croissante, fiscalité punitive, dépendance à la dette. Il suffit d’écouter les propos de certains eurocrates pour comprendre que la Suisse est perçue comme un « paradis fiscal » à abattre. Le cancre européen, englué dans ses déficits et sa gouvernance kafkaïenne, ne supporte plus le bon élève helvétique.
Mais ce modèle est-il durable ?
Sous pression, la Suisse vacille : abandon de l’ancrage or, ouverture à des accords contraignants avec Bruxelles, hausse des normes, influence croissante d’une élite politique plus globalisée. Le risque ? Perdre, par petits renoncements successifs, ce qui faisait l’essence même de sa liberté.
Conclusion?
Un avertissement Ă la technocratie mondialiste de Bruxelles :
La liberté ne se négocie pas : vos virus juridiques seront neutralisés dans les urnes par le Peuple Suisse.
Source: https://ludovicmalot.com/
