Introduction :

L'histoire de l’humanité est une mosaïque de moments-clés, où les forces cosmiques et humaines s’entrelacent dans une danse ininterrompue. Le Cadran du Natiomètre, tel un instrument cosmique, nous permet de saisir les moments où les nations ont évolué sous l'influence des cycles universels. En observant les événements marquants de chaque époque à travers cette lentille, nous découvrons que l’histoire des nations n’est pas une simple succession d'événements, mais une série de phénomènes synchronisés avec les grands rythmes de l'univers.

1. Le Cycle Moderne : 1988 au Midi et 2020 au Quart à 3 heures.

L'année 1988, au MIDI du cadran du Natiomètre, marque un tournant décisif dans l'histoire des nations. Ce fut l'année où les nations étaient à l'apogée d'une époque marquée par les tensions de la guerre froide, un affrontement idéologique et géopolitique entre l'Est et l'Ouest. Cependant, cette année voit également le début de la transition, avec la signature des accords de paix en Afghanistan et la politique de réforme de Mikhaïl Gorbatchev en URSS. Ce MIDI représente un point d'achèvement pour l'ordre mondial bipolaire et le commencement d’un ordre nouveau, en gestation sous la surface de la guerre froide. C’est le moment où l'équilibre entre deux forces, une période de tension maximale, touche à son paroxysme, avant de céder la place à une nouvelle ère de réorganisation mondiale.

Avançons de quelques décennies pour atteindre 2020, le quart à 3 heures du cadran. En cet instant précis, nous sommes témoins d’une crise mondiale sans précédent, symbolisée par la pandémie de COVID-19. Ce bouleversement, tout comme les inversions cosmiques, révèle la vulnérabilité de notre époque. C'est un appel au réajustement global, un miroir des défis auxquels les nations font face aujourd’hui, en matière de coopération internationale, de gouvernance globale et d’adaptation aux crises environnementales. 2020 est un moment où les nations doivent se réinventer ou se risquer à sombrer dans un désordre mondial de plus en plus complexe. Cet instant se trouve être l’ultime vérification de la capacité des nations à réagir face aux nouvelles forces qui redéfinissent les rapports humains et géopolitiques.

2.Les Moments Phare du Siècle Dernier : La Première et Seconde Guerre Mondiale.

Si l'on recule dans le temps, les événements du vingtième siècle démontrent également la force du cadran du Natiomètre. En 1914, à l’aube de la Première Guerre mondiale, le monde s’engage dans une guerre totale qui modifie radicalement l’équilibre des puissances. La guerre marque la fin d’un siècle de domination européenne et initie une redistribution des pouvoirs, avec l’ascension de nouveaux acteurs géopolitiques, notamment les États-Unis. C'est une fracture, un moment de crise majeure, qui touche tous les aspects de la civilisation moderne : de la politique à l’économie, de la culture aux sciences. Ce moment représente l'éclatement du vieux monde et la naissance d’un monde nouveau, bien que façonné par la douleur et le sacrifice.

La Seconde Guerre mondiale, survenue 25 ans plus tard, accentue cette tendance à l'extrême. Si la Première Guerre mondiale était une réorganisation de l’ordre mondial, la Seconde Guerre mondiale représente une purge cosmique, une réinitialisation radicale. Ce conflit a redéfini les relations internationales, imposé de nouvelles hiérarchies de puissance, et donné naissance à des institutions internationales comme l’ONU. Cette phase du cadran, correspondant à un déclin et à une montée en puissance simultanés, a marqué un changement de paradigme, un point où les nations ont été contraintes de s'adapter à une nouvelle configuration mondiale ou risquer leur disparition.

3. De l’Époque des Lumières à l’Antiquité : Les Fondements de l’Humanité.

À travers l’Histoire, chaque époque a connu des moments de grande intensité où les civilisations ont été confrontées à des forces cosmiques, idéologiques et technologiques. Si l’on plonge plus loin encore dans le passé, l’Époque des Lumières au XVIIIe siècle représente un autre jalon clé, une nouvelle ère de pensée et de savoir. Des penseurs comme Kant, Rousseau et Voltaire ont inauguré un point de révolution intellectuelle, où les bases des démocraties modernes ont été posées. C’est un moment où la rationalité humaine prend le pas sur les dogmes, où les nations sont appelées à se réinventer selon des principes nouveaux. L’âge des Lumières peut être vu comme un réajustement cosmique dans le cadre du Natiomètre, une illumination qui marque un passage vers un monde plus rationnel et éclairé, bien que toujours en pleine construction.

Avant cela, l’Empire romain, un exemple par excellence de civilisation ancienne, offre un autre jalon fondamental dans l’histoire des nations. À son apogée, en l’an 117 après J.-C., sous Trajan, l’Empire romain atteint une stabilité et une prospérité inégalées, symbolisant l’apogée d’un cycle solaire. Cependant, cette stabilité ne dura pas éternellement. L’Empire romain, après avoir atteint son apogée, amorça lentement une période de déclin, une transformation des énergies internes et externes, tout comme une nation contemporaine peut ressentir la tension entre l’ascension et la décadence.

Le début de notre ère, l’avènement du christianisme, est un autre point d'inflexion majeur dans l’histoire des nations. En l'an 30 de notre ère, la crucifixion du Christ marque le début d'une nouvelle ère spirituelle et géopolitique. Le christianisme, en tant que force unificatrice, deviendra le moteur de la création d’un ordre mondial qui, tout en étant contesté et remis en question, a fondé les bases de l’Europe médiévale et de la civilisation occidentale telle que nous la connaissons.

Conclusion :

L’Universalité du Natiomètre.

À travers cette rétrospective de l’histoire humaine, du Moyen Âge à l’époque contemporaine, en passant par les grandes guerres et les révolutions idéologiques, le cadran du Natiomètre nous apparaît comme une vérité inébranlable. Chaque époque, chaque civilisation, a connu des moments d’intensification des forces cosmiques et humaines, des phases de crises, de transformations et de renaissances, qui suivent un schéma universel. Le Natiomètre, loin d’être un simple outil théorique, se révèle être un miroir de l’histoire elle-même. Il est un guide qui nous permet de comprendre non seulement où nous en sommes, mais aussi de prédire les grandes étapes à venir. L’univers, à travers le temps et l’espace, nous livre des indices sur les cycles des nations et des civilisations, et il nous incombe, aujourd’hui plus que jamais, de répondre à cet appel de transformation.

Amirouche LAMRANI et Ania BENADJAOUD.

Chercheurs associés au GISNT.