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La philosophie des Sciences.
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L'Univers a-t-il une fin ou un bord ? Les scientifiques ne peuvent pas trancher cette question mais ont des idées, des théories et des mesures pour discuter.
Cette question sur les limites de l'Univers fait partie des interrogations que les humains continueront, sans doute, à se poser jusqu'à la fin des temps.

Nous ne sommes pas sûrs, mais nous pouvons essayer d'imaginer ce que pourrait être la limite de l'Univers, s'il y en a une.

Remonter le temps
Avant de commencer, nous devons remonter dans le temps. Le ciel nocturne a semblé avoir toujours eu la même apparence au cours de l'histoire de l'humanité. Il a été si stable que les humains du monde entier se sont inspirés des motifs qu'ils voyaient dans les étoiles pour s'orienter et explorer.

À nos yeux, le ciel semble infini. Avec l'invention des télescopes, il y a environ 400 ans, nous avons pu voir plus loin que nos yeux ne l'avaient jamais fait. Nous avons continué à découvrir de nouvelles choses dans le ciel et trouvé davantage d'étoiles, puis avons commencé à remarquer qu'il y avait beaucoup de nuages cosmiques à l'aspect étrange.

Les astronomes leur ont donné le nom de "nébuleuse", de mots latin signifiant "brume" ou "nuage". Il y a moins de 100 ans, nous avons confirmé pour la première fois que ces nuages cosmiques ou nébuleuses étaient en fait des galaxies. Elles ressemblent à la Voie lactée, la galaxie dans laquelle se trouve notre planète, mais elles sont très éloignées.

Ce qui est étonnant, c'est que dans toutes les directions où nous regardons dans l'Univers, nous voyons de plus en plus de galaxies. Sur cette image du télescope spatial James Webb, qui observe une partie du ciel équivalente à la zone que recouvre un grain de sable quand on le tient à bout de bras, on peut voir des milliers de galaxies.

Il est difficile d'imaginer qu'il existe une limite où tout cela s'arrête.

Le bord de l'Univers
Cependant, il existe techniquement une limite à notre Univers. Nous l'appelons l'Univers "observable". En effet, nous ne savons pas si notre Univers est infini, c'est-à-dire s'il se poursuit à l'infini.

Malheureusement, nous ne le saurons peut-être jamais à cause d'un élément gênant: la vitesse de la lumière.

Nous ne pouvons voir que la lumière qui a eu le temps de voyager jusqu'à nous. La lumière se déplace à la vitesse exacte de 299 792 458 mètres par seconde. Même à cette vitesse, il lui faut beaucoup de temps pour traverser notre Univers. Les scientifiques estiment que la taille de l'Univers est d'au moins 96 milliards d'années-lumière, et probablement encore plus grande.
Que verrions-nous s'il y avait un bord ?
Si nous voyagions jusqu'à l'extrême limite de l'Univers que nous pensons exister, qu'y aurait-il en réalité ?


De nombreux autres scientifiques (dont je fais partie) pensent qu'il y aurait simplement... plus d'Univers !

Comme je l'ai dit, il existe une théorie selon laquelle notre Univers n'a pas de limite et pourrait continuer indéfiniment.

Mais il existe aussi d'autres théories. Si notre Univers a une limite et que vous la franchissez, vous pourriez vous retrouver dans un Univers complètement différent. (Pour l'instant, il vaut mieux garder cela pour la science-fiction).

Même s'il n'y a pas de réponse directe à cette question, ce sont précisément des questions comme celles-ci qui nous aident à continuer à explorer et à découvrir l'Univers, et qui nous permettent de comprendre la place que nous y occupons.

https://www.techno-science.net..../actualite/ressemble

À quoi ressemble le bord de l'Univers ? 🧐
www.techno-science.net

À quoi ressemble le bord de l'Univers ? 🧐

Par Sara Webb - Lecturer, Centre for Astrophysics and Supercomputing, Swinburne University of Technology L'Univers...

Un singe frappant des touches au hasard pourrait-il, avec une durée infinie, reproduire l'œuvre de Shakespeare ? Le célèbre paradoxe du singe savant semble maintenant contredit par les propres limites de notre Univers.

Une nouvelle étude menée par des mathématiciens australiens remet en question cette idée en se basant non plus sur un concept abstrait d'infini, mais sur les contraintes temporelles de l'Univers lui-même.

Stephen Woodcock et Jay Falletta de l'Université de Technologie de Sydney se sont plongés dans ce paradoxe, voulant savoir si un singe pourrait reproduire l'œuvre shakespearienne en un temps compatible avec l'espérance de vie de notre Univers. Pour ce faire, ils ont analysé les probabilités d'obtenir des mots précis avec des ressources limitées.

L'énoncé original suppose que, avec un nombre infini de singes et de temps, toutes les combinaisons de lettres possibles finiraient par être écrites. Ce principe de l'infini, bien qu'utile pour comprendre la probabilité et le hasard, ignore les restrictions bien réelles de notre monde.

Pour tester ce concept, les chercheurs ont simulé un clavier de 30 touches comprenant lettres et ponctuations courantes, et une cadence de frappe d'une touche par seconde. Ils ont également pris en compte une durée de vie de l'Univers estimée à 10100 années, soit bien plus que l'âge actuel de 13,8 milliards d'années.

En outre, ils ont modélisé non seulement un singe, mais aussi une population de 200 000 chimpanzés, équivalente à celle observée aujourd'hui sur Terre. Malgré cet effort collectif hypothétique, les résultats montrent qu'il faudrait bien plus de temps que l'existence probable de l'Univers pour taper ne serait-ce que les 884 647 mots composant les œuvres complètes de Shakespeare.

L'équipe a calculé qu'un seul chimpanzé pourrait, avec une faible probabilité, réussir à écrire le mot "bananas" durant son existence, mais qu'il est pratiquement impossible de générer une œuvre complète. Cela situe cet énoncé parmi les paradoxes de probabilité, comme celui de Saint-Pétersbourg ou le paradoxe de Zénon, où les ressources infinies mènent à des conclusions déconnectées des réalités finies.

Les auteurs ajoutent, de manière humoristique, que l'augmentation de la vitesse de frappe ou du nombre de singes ne changerait rien au résultat. Ainsi, le paradoxe du singe savant, tout en étant vrai en théorie, n'a guère de validité dans notre Univers limité.

À l'ère de l'intelligence artificielle, cette recherche amène également à réfléchir sur des questions plus profondes: qu'est-ce que la créativité ? Comment le sens et la conscience émergent-ils réellement, et peuvent-ils se réduire à une simple combinaison aléatoire de symboles ?
https://www.techno-science.net..../actualite/paradoxe-

Paradoxe: voici pourquoi un singe ne pourra jamais réécrire Shakespeare 🐒
www.techno-science.net

Paradoxe: voici pourquoi un singe ne pourra jamais réécrire Shakespeare 🐒

Un singe frappant des touches au hasard pourrait-il, avec une durée infinie, reproduire l'œuvre de Shakespeare ? Le...

Manuel de philosophie afrciaine. L’entreprise fondamentale de l’UNESCO, élever les défenses de la paix dans l’esprit des hommes et
des femmes, est une tâche infinie qui se renouvelle en permanence au regard des exigences de chaque
époque. C’est cette grande tâche que nous proposons de renouveler aujourd’hui avec la parution de
cet ouvrage et de sa perspective Sud-Sud, à destination des jeunes du monde entier.
A ceux qui postulent qu’à l’heure de l’hypermodernité marquée par les nouvelles technologies et
l’ouverture des flux d’information instantanée, la liberté est acquise, nous répondons que la liberté n’est
jamais donnée, qu’elle se construit chaque jour avec des méthodes et des savoirs éclairés, articulés et
appropriés par chacun.
Parmi ces méthodes, la réflexion philosophique figure en première place pour l’émancipation
personnelle et collective, visant à structurer l’esprit critique, pour libérer la pensée des servitudes et
de l’ignorance. Elle est ce qui dépend de nous et ce qui ne peut nous être ôté. Elle affine et renforce la
liberté de pensée comme un antidote à tous les absolutismes.
Une autre méthode importante, profondément liée à la première, est le dialogue. N’est-ce pas le
dia-logue, « la traversée des logos », qui permet d’articuler les idées, de croiser les perspectives,
d’envisager les convergences et de construire la compréhension mutuelle ? La philosophie n’est pas un
exercice solitaire : elle est dialogue avec les autres, avec les autres cultures. Dans un monde globalisé,
ce dialogue doit se faire à l’échelle du monde et embrasser véritablement la diversité des sagesses
qui ont influencé les peuples dans l’histoire, et qui n’ont pas toujours été suffisamment diffusées ou
documentées dans les manuels classiques. C’est ce véritable pluralisme intellectuel et philosophique,
vraiment ouvert au monde, qui nous permettra de dégager les perspectives meilleures pour le futur.
L’Acte constitutif de l’UNESCO rappelle que « l’incompréhension mutuelle des peuples a toujours
été, au cours de l’histoire, à l’origine de la suspicion et de la méfiance entre nations, par où leurs
désaccords ont trop souvent dégénéré en guerre ». Au XXIe siècle, ce postulat reste plus pertinent que
jamais et guide le travail de l’UNESCO à la tête de la Décennie internationale du rapprochement des
cultures (2013-2022).
Le projet de dialogue philosophique Sud-Sud qui a présidé à l’élaboration du présent Manuel de
philosophie s’inscrit dans ce prolongement et combine les deux méthodes de la réflexion philosophique
et du dialogue interculturel. Ce faisant, il propose aux jeunes et à leurs enseignants matière à questionner
le monde pour grandir en citoyens responsables, ouverts et engagés.
Ce projet, mené par une équipe enthousiaste au sein du Bureau de l’UNESCO Rabat, a été rendu
possible avec le soutien du Royaume d’Arabie saoudite, dans le cadre du Programme international
du Roi Abdullah Bin Abdulaziz pour la culture de la paix et le dialogue. Ce projet complète ainsi la
coopération nouée par ailleurs avec le Centre international du Roi Abdallah Ben Abdelaziz pour le
dialogue interculturel et interreligieux (KAICIID) et je tiens à exprimer ma gratitude au Royaume d’Arabie
Saoudite pour son généreux appui.
Je souhaite que le plus grand nombre possible de jeunes puisse profiter des ressources de ce manuel
que l’UNESCO et ses partenaires ont le plaisir de mettre à leur disposition. Puissent-ils constater
que les certitudes valent la peine d’être interrogées, qu’elles soient ensuite confirmées ou remises en
causes, dans un examen raisonné qui enrichit toujours qui l’entreprend, à la rencontre des autres, et
à la découverte de soi. Ce processus de réflexion et de dialogue est la dynamique même de la paix.
Au seuil de cet ouvrage, je porte l’espoir qu’à l’avenir d’autres publications comme celle-ci viennent
enrichir ce projet prometteur.

Manuel de philosophie afrciaine..pdf

La science et le peuple. BAKOUNINE.

La science et le peuple. BAKOUNINE..pdf